Sommaire

1. La disparition d'un marchand d'art

1.1 L'écrasant poids de l'Art

Ambroise Vollard est heureux ce soir du 22 juillet 1939. Il vient de voir Picasso et tout s'est - relativement - bien passé. Picasso a bien voulu dire qu'il était satisfait de la qualité des tirages. Alors, tous les espoirs sont permis. Vollard se prend à rêver : le fougueux artiste va bien finir par recommencer à signer les tirages de la Suite. Ambroise Vollard se laisse bercer par le ronronnement de la voiture qui le ramène sur Versailles. À 77 ans, il ne conduit plus et s'est assis à l'arrière. Il s'est ménagé autant que faire se peut une place confortable sur le siège. Comme d'habitude, sa voiture est remplie d'œuvres d'art, qu'il transporte avec l'aide de ses assistants. Des achats à des artistes, des œuvres de sa galerie qu'il n'expose plus, des nouvelles peintures à amener, Vollard ne fait plus le compte. Les tableaux sont à ses pieds, à l'abri des heurts. Sur la lucarne de la banquette arrière sont entassées des sculptures. Vollard s'endort paisiblement, satisfait de sa journée. Soudain, la voiture fait une embardée qui se termine par un coup de frein brusque. Les sculptures sont projetées dans l'habitacle sous l'effet du choc. Ambroise Vollard n'a même pas le temps de se réveiller. Il est heurté à la tête par une de ses œuvres d'art et meurt sur le coup. C'est une belle mort pour un marchand d'art : finir tué par ce qu'il aime le plus. Cela paraît même trop beau pour refléter la réalité. Pourtant, tel est le récit qui courait alors dans les milieux dits bien informés de la capitale.

Portrait de Vollard à l'aquatinte. Réédition de la Suite en pholithographie. 1956.
Portrait de Vollard à l'aquatinte. Réédition de la Suite en photolithographie. 1956.

1.2 L'imbroglio de la succession

Ambroise Vollard aurait-il pu être plus méticuleux ou plus ordonné dans ses affaires ? Sa succession se révèle un véritable casse-tête. Il travaillait avec des contrats oraux, et l'on a pu suggérer que la liste de son stock et de ses opérations n'était pas, au moment de son décès, parfaitement à jour. Son décès subit laisse son affaire désorganisée. Il y avait bien ses petits carnets noirs dans lesquels il consignait ses ventes, il y avait aussi ses assistants qui travaillaient aussi bien à la tenue des comptes qu'à la manutention des œuvres et au suivi des projets. La guerre qui éclate ne vient pas éclaircir le tableau. Ambroise Vollard est mort sans descendance et c'est sa fratrie qui hérite. Lucien est le seul le frère d'Ambroise à être sur place. Les autres héritiers sont absents pour cause de mobilisation ou autre. Les inventaires de la succession, pourtant rigoureux dans de nombreux points, laissent subsister des zones d’ombre. C’est particulièrement le cas pour les éléments graphiques qui se comptent par plusieurs milliers. La succession, sur la suggestion de Lucien Vollard, confie alors le suivi de la succession à Martin Fabiani, un Corse amateur de tableaux et de chevaux de course. Fabiani est incontournable : ce courtier travaille avec Ambroise Vollard depuis de longues années comme assistant.

Le déroulement de la succession ne se passe pas sans heurts, comme le montrent deux exemples parmi d'autres. Un jeune ami de Vollard, Erich Chlomovitch enferme dans un coffre de banque mis à son nom un grand nombre d'œuvres qu'il affirme lui avoir été donné par Vollard de son vivant sans pouvoir en apporter la preuve. Comme Chlomovitch meurt en déportation, le coffre sera ouvert en 1946 et son contenu mis en vente trente ans plus tard, déclenchant une belle bataille entre les héritiers de Vollard et de Chlomovitch. Rouault quant à lui voit son atelier mis sous scellé en attendant de déterminer quelles toiles appartiennent ou non à la succession Vollard. Le peintre ne récupérera la possession de son travail, bien abîmé par de mauvaises conditions de conservation, qu'en 1947.

2. Le Corse et le Baron

Mais que devient la Suite Vollard dans ce contexte troublé ? Son destin dépend maintenant de deux personnages : Martin Fabiani, d'une part, et de l'autre celui que toute la profession surnomme le Baron : Henri Marie Petiet, un des grands marchands d'estampes de Paris. Face au refus de Picasso de continuer à signer, Roger Lacourière avait fait livrer l'ensemble des tirages à Ambroise Vollard, qui les avait entreposés dans son garage, Les 31 000 exemplaires dorment là depuis la mort du marchand avec un ensemble considérable d'autres estampes achetées ou commandées par Vollard. Il n'y a pas eu d'inventaire, il n'y a pas de scellés. Tout peut advenir.

2.1 L'incontournable intermédiaire : Martin Fabiani

Martin Fabiani est né en Corse en 1899. Après la première Guerre Mondiale, grâce à son amitié avec le fils d’un galeriste connu, Georges Bernheim, il commence à se faire un nom comme courtier (intermédiaire lors d’une négociation de tableaux) dans le monde de l’art. C’est ainsi qu’il fait la connaissance d’Ambroise Vollard qui le prend comme assistant. À la mort de Vollard, Martin Fabiani gagne la confiance de Lucien, le frère du marchand. Il obtient le droit d'agir en tant qu'expert et de courtier pour le compte de la succession de Vollard. En termes plus simples, Fabiani a la mainmise sur l'évaluation des œuvres et sur le déroulement des négociations en vue de transactions éventuelles.

Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, au début de la deuxième Guerre Mondiale, il achète à la succession Vollard pour cinq millions de francs, un immense stock d'œuvres sur toiles et s'embarque pour les Bermudes avec les toiles, pour les mettre à l'abri. Ironie du sort, les œuvres sont confisquées par les autorités britanniques et Fabiani a toutes les peines du monde à en recouvrer la propriété. Comme le conflit se stabilise et que la vie reprend en France occupée, Fabiani revient à Paris. Les œuvres gravées de la galerie d’Ambroise Vollard sont restées stockées dans le garage de l’habitation privée d’Ambroise Vollard, rue de Marignac. Fabiani ne les laisse pas inutilisées. Il se lance dans l'édition sous son nom des projets restés en suspens.

Histoire naturelle de Buffon, aquatintes de Picasso. Editeur Martin Fabiani. 1942.
Histoire naturelle de Buffon, aquatintes de Picasso. Editeur Martin Fabiani. 1942.

Il termine, en 1942, l'impression du Buffon illustré par des aquatintes de Picasso, que Vollard avait commandé à l'artiste au vu des accomplissements techniques de la Suite Vollard. Parallèlement, il devient une des figures artistiques qui comptent dans le Paris allemand. Il mène un train de vie luxueux, s'achète un haras. Il prend des participations dans des galeries d’art aryanisées. C'est ainsi qu'il possède une partie de la galerie Wildenstein, nouvelle galerie Dequoy et Cie, administrée par le collaborateur Louis Adolphe Dequoy. Fabiani joue un rôle trouble en faveur de l’Allemagne nazie. Expert auprès des douanes, il alimente, semble-t-il, l’Allemagne en tableaux spoliés. Il entretient des liens étroits avec l'EER (Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg), l'organisation d'Alfred Rosenberg chargée de faire parvenir en Allemagne tableaux et objets d'arts. Fabiani est habile et sait garder plusieurs fers au feu. C'est ainsi qu'il utilise, d'après les renseignements américains, son influence auprès de l'EER pour faire rendre à son propriétaire vingt-quatre tableaux qui lui avaient été volés par l'organisation.

Alfred Rosenberg, à la tête de la Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg,
Alfred Rosenberg, fondateur de l'EER

Fabiani n'est que fort peu inquiété à la Libération. Les poursuites engagées contre lui sont classées sans suite. Il est condamné à une forte amende à la libération pour profits illicites acquis pendant la guerre, dont il parvient à faire réduire le montant en appel. Il a pratiqué depuis l’élevage de chevaux de course et publié ses mémoires de marchand de tableaux en 1976. Il meurt en 1989.

2.2 Le plus Vollard des marchands d'art : Henri Petiet

Henri Marie Petiet (1894-1980) est issu d'une famille de barons d'Empire, qui ont fait fortune dans les chemins de fer. Son frère aîné, héritier du titre, est centralien et constructeur d'automobiles. Son deuxième frère a fait Saint-Cyr et est général de corps d'armée. Henri, le petit dernier, ne s'intéresse qu'à une chose, les livres qu'il collectionne. Tout jeune homme, il est renommé pour sa bibliothèque et pour les ouvrages illustrés qu'elle contient. C'est alors qu'Henri Petiet rentre dans la boutique de Vollard. Il en sort avec un achat de 24000 francs de gravures, Picasso, Odilon Redon et Maurice Denis et une nouvelle passion va déterminer toute son existence, l'estampe d'art.

Henri Petiet par Jean-Emile Laboureur. Détail de la gravure "L'amateur d'estampe"
Henri Petiet par Laboureur. Détail de la carte de visite commerciale du baron.


Petiet commence une collection qui le dévore. Il achète beaucoup chez Vollard, revend sa bibliothèque pour financer ses achats. Il comprend vite que pour alimenter sa passion, il lui faut devenir marchand et surtout éditeur d'art. En 1925, il commence à vendre dans son appartement de la rue d'Assas et suit l'exemple de Vollard : convertir à la gravure de grands peintres qu'il va démarcher dans leurs ateliers. Il se lie ainsi d'amitié avec de nombreux artistes, et particulièrement Derain et Laboureur. En 1933, il s'installe rue de Tournon, et donne à sa boutique le nom de A la belle épreuve. Il se tourne vers le marché américain, convainc les musées d'outre-atlantique d'ouvrir des départements d'estampes. C'est le peintre Edouard Goerg qui lui a donné affectueusement son surnom du plus Vollard des marchands.

Petiet par Goerg edweb
Portrait de Petiet par Goerg dédicadé au plus Vollard des marchands©Paris Musées/Musée d'Art moderne.

La mort de Vollard touche profondément Petiet. Mais la disparition de son mentor ne lui fait pas perdre de vue l'essentiel : que va devenir le merveilleux fond d'estampes du marchand ? Petiet est surtout intéressé par le fonds Mary Cassatt, que Vollard possède depuis longtemps. Petiet connaît bien le marché de l'art aux Etats-Unis et il sait qu'il n'aura aucun mal à l'écouler. Petiet rencontre Fabiani et lui fait une proposition de rachat de l'ensemble du fond graphique, à transmettre à la succession.

Fabiani n'est pas, semble-t-il, disposé à appuyer la proposition de Petiet. D'une part, il a ses propres visées sur le fonds gravé de Vollard, et en exploite une partie à travers les galeries auxquelles il participe. Son édition du Buffon de Picasso en 1942 est la reprise du projet Vollard. Surtout, il met en concurrence les différends marchands d'estampes de Paris. Il leur vend par bribes des épreuves et des cuivres, dont certains même de la Suite Vollard. Petiet ne renonce pas et se manifeste régulièrement auprès de Fabiani.

2.3 Le dénouement final

Vers la fin de la guerre, Fabiani sent le vent tourner. Les Alliés ont débarqué en Normandie et il sait que le temps lui est compté. Il cherche alors à réaliser au plus vite le maximum de transactions. Fabiani reprend contact avec Petiet.
- J'organise une exposition à Londres et j'ai besoin de faire de la place dans le garage de la rue Marcillac. Votre proposition de racheter les estampes tient toujours ?
Petiet n'hésite pas un instant. Bien sûr, sa proposition est toujours sur le tapis. C'est simple, depuis l'ouverture des négociations, il garde scrupuleusement les fonds promis disponibles dans l'espoir d'une telle occasion.
– Je n'ai pas changé d'avis. Je suis prêt à verser immédiatement un million de francs à la succession Vollard pour l'ensemble du stock.
Fabiani est soulagé. Petiet est le seul, de tous les contacts qu'il a pris, à disposer de la somme promise immédiatement. Il précise :
- Il faut que vous m'en débarrassiez au plus vite.
Cela, pour le prévoyant Petiet, c'était moins facile. En plein Paris occupé, avec les troupes allemandes sur le qui-vive, et sans essence disponible, organiser le transport d'un tel volume de papier demande des connexions dont il ne dispose pas.
Fabiani reprend.
- Bien entendu, le m'occupe du transport.
C'est ainsi que la suite Vollard, en compagnie de milliers d'épreuves d'autres peintres est entré en possession d'Henri Petiet. L'homme qui devait à Vollard sa passion devenait le propriétaire de 310 suites complètes - où du moins les espérait-il complètes - des cent plus belles gravures que Picasso ait jamais réalisées.

3. La renaissance de la Suite

3.1 Il m'en manque trois

Dès qu'il entre en possession des jeux de la Suite Vollard, Henri Petiet commence à en faire l'inventaire. Le nombre de jeux dont il dispose correspond à ses attentes : cinquante grands papiers, deux cent cinquante petits papiers plus dix lots pour les collaborateurs, en tout 310 suites. Le marchand d'estampe se met alors à compter les gravures. Il a la désagréable surprise d'en trouver, au lieu des cent escomptés, uniquement quatre-vingt-dix-sept. Tous les jeux sont incomplets. Il manque à chaque fois les trois portraits de Vollard. Et il n'y a pas que les tirages qui manquent, mais aussi les cuivres exécutés par Picasso. Petiet se retourne vers Fabiani pour savoir où sont les portraits. C'est avec beaucoup de désappointement qu'il apprend que c'est un autre marchand d'estampe connu qui possède le trésor convoité. Ce marchand, c'est Marcel Lecomte, qui avait dès le début manifesté son intérêt pour le rachat total du fond d'estampes Vollard. Un voisin de Petiet, puisqu'il exerce rue de Seine, à deux pas de la rue de Tournon.

Petiet n'a pas d'autre solution : s'il veut réunir des suites complètes, il lui faut racheter les portraits de Vollard. Il prend contact avec Lecomte, qui ne se montre pas opposé dans le principe à ce rachat. Mais il a besoin de réfléchir. Commence alors pour Petiet une opération de longue patience que celle d'obtenir les portraits de Vollard. Elle représente aussi un investissement conséquent. Lecomte avait fait signer les épreuves par Picasso. La belle signature au crayon rouge de l'artiste fait considérablement monter le prix des tirages.

Siganture de Picasso au crayon rouge.
Exemples de signature de Picasso au crayon rouge.
Exemple de la signature de Picasso au crayon rouge

3.2 Le bras de fer entre Petiet et Picasso

Henri Petiet, dans le climat incertain de l'après-guerre, commence la dispersion des estampes qu’il possède en provenance du fond Vollard. Les suites Vollard qu'il possède, il en est bien conscient, doivent être revêtues de la signature de Picasso pour attirer les collectionneurs influents. Picasso, de son côté, a bien l’intention de monnayer sa signature, sachant combien Petiet peut retirer de la vente. Cela amuse aussi l'artiste, un brin manipulateur, de faire languir le marchand d'estampes, de lui faire sentir son pouvoir. Petiet essaye toutes les ruses. Il tente d'abord de faire signer à Picasso des jeux complets. 97 d'un coup. Ému de retrouver les gravures qu'il aime tant, Picasso s'exécute d'abord volontiers :
– Ah, Monsieur le Baron, fait-il parfois, des larmes dans la voix. Regardez-moi ce noir, ces traits, cette vibration. Je n'ai jamais rien fait d'aussi beau.
Mais cela ne l'empêche pas de rester ferme sur le prix.
- Je ne vous demande que cent francs par signature. Ce n'est rien pour vous, cent francs, Monsieur le Baron.
Petiet se garde bien de faire remarquer à Picasso que, au total, cela représente pour toutes les signatures la coquette somme de trois millions de francs.
Mais le temps passant, le ton change
– Aujourd'hui, Monsieur le Baron, vous allez être content, je vous ai augmenté, fait souvent Picasso avec son sens particulier de l'humour.
L'artiste aime de moins en moins accorder sa signature. Petiet ne lui propose plus de signer que deux ou trois estampes à la fois. Trop souvent, l'énervement monte, et Picasso met à la porte Petiet sans apporter la moindre signature. Puis, en 1969, c'est fini. Picasso refuse tout net d'entendre parler de la suite Vollard. Il est pourtant loin d'avoir signé les 31000 estampes.

Petiet a quand même réussi à assembler plusieurs suites signées et complètes. Il en garde une pour lui. Le destin des autres est un peu plus difficile à tracer. Petiet propose ses suites aux grands musées internationaux. On connaît au moins deux suites complètes vendues par Petiet à des collectionneurs privés. Lessing Rosenwald, dans ses mémoires, parle de celle qu'il a achetée. Ce grand collectionneur américain est un client fidèle de Petiet depuis des nombreuses années. En France, le diplomate montpelliérain Frédéric Sabatier d’Espeyran se porte aussi acquéreur.

3.3 Après le décès de Picasso

Lorsque Picasso meurt, Petiet a déjà 79 ans. Il pense toujours aux tirages originaux de la Suite Vollard non signés par Picasso qui restent en sa possession. Il a alors une brillante idée. Pourquoi ne pas éditer un tampon humide reproduisant la signature de Picasso et tamponner les tirages restants. Il n'y a qu'un seul problème, et il est de taille : obtenir l'autorisation des héritiers. Malgré toute son énergie, le Baron ne réussira jamais à obtenir ce fameux tampon. Il reste donc en possession d'œuvres non signées de la Suite.

Petiet parvient encore à en écouler quelques-unes auprès de collectionneurs privés avant sa mort en 1980. Lors de son décès, le Baron laisse un appartement envahi d'estampes, avec des piles et des piles s'entassant de manière disparate. La Suite Vollard compte parmi les joyaux de cet immense ensemble. Les héritiers vendent à la galerie new-yorkaise de Mark Rosen un certain nombre de tirages de la Suite. Le reste est écoulé lors du plus grand marathon de ventes publiques qui ait jamais existé : pratiquement deux ventes par an, de la mort de Petiet en 1980 jusqu'en 2018. Des cachets spéciaux - l'un de la galerie Mark Rosen, l'autre de la vente Petiet - sont apposés sur les tirages non signés qui sont ainsi dispersés, afin d'en établir la provenance. En 2017, lors de la dernière vente Petiet, la société Ader crée l'évènement : elle met en vente une Suite Vollard signée complète. Symbole ultime, cet ensemble unique avait été réservé par les vendeurs depuis toutes ces années pour finir la dispersion en feu d'artifice. Henri Petiet, l'homme qui avait sauvé la Suite Vollard réussissait ce prodige : 37 ans après sa mort, il vendait sa dernière Suite Vollard.

Marque De la Suite Vollard créée pat la galerie Mark Rosen Fine art
Marque De la Suite Vollard créée pat la galerie Mark Rosen Fine art
Cachet à sec des estampes de la Suite Vollard non signées provenant des ventes Petiet
Cachet à sec des estampes de la Suite Vollard non signées provenant des ventes Petiet

C'est la fin du mystère commercial de la Suite Vollard. Mais il reste un autre mystère. Pourquoi cette série de 100 gravures exerce-t-elle une si grande fascination sur tous ceux qui la contemplent. Pourquoi est-elle tant chérie, tant convoitée ? C'est ce que notre prochain article va s'efforcer de cerner en explorant les Thèmes et mythes de la Suite Vollard.

Pour les cachets ci-dessus @ Frits Lugt, Les Marques de Collections de Dessins & d’Estampes | Fondation Custodia

Voir aussi notre article précédent : Pablo Picasso et la Suite Vollard : une naissance tumultueuse.