Michel Cadoret

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1912 - 1985

Michel Cadoret de l’Epinegue, Paris, 1912 - Cerny, 1985

Elève de Luc Simon à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris, Michel Cadoret expose dès 1935 au Salon d’Automne et au Salon des Tuileries.

Pendant la guerre, il rejoint les FFL en Afrique du Nord puis gagne Londres où, en 1944, il travaille pour la Commission de restitution des œuvres d’art, avant de participer au débarquement. Il tisse avec le monde anglo-saxon des liens étroits qui feront de lui le plus new-yorkais des peintres français.

Après-guerre, à Paris, il est exposé à la galerie Roux-Hentschel, se lie avec Picasso mais étouffe vite dans la capitale.

En 1958, il part s’installer à New-York, participe à l’exposition itinérante France come to you, puis gagne le Mexique. Son atelier d’Erongaricuaro devient le point de ralliement des surréalistes européens et américains, Breton, Matta, Paalen, Varo et Carrington séjournent chez lui. Il peint encore de façon figurative, mais est de plus en plus influencé par l’art des Indiens du Mexique, dont il expose les tapisseries à New-York.

Il abandonne définitivement la peinture figurative par une réalisation symbolique : l’Apocalypse, peinte dans l’église d’Erongaricuaro !

Jusqu'en  1963, revenu à New-York il travaille intensément la forme et la couleur, incorporant dans sa peinture les impressions accumulées lors de ses voyages. Ses recherches et la place qu’il occupe sur la scène new-yorkaise font de lui l’égal de Motherwell, Pollock, Rothko ou Kline.

A son retour à Paris, il impressionne par la vigueur de son style et de ses coloris. La figure du cercle concentrique devient prédominante dans son œuvre, avec l’utilisation de tons purs. Il se consacre au thème de la passoire, qui culmine avec la parution de son livre la passoire à connerie, avec des textes de lui et de Varèse et une introduction musicale de Marcel Duchamp.

Exposé à la galerie Fürstenberg, la galerie Creuze et la galerie Charpentier, il devient « Un des cinq » de la galerie Kaganovitch, où une exposition en solo lui est consacrée  en 1967.

Son travail le conduit à privilégier les micro-dessins puis les encres acryliques. En 1972, il installe son atelier à Cerny. En 1974, une rétrospective lui est consacrée au musée de Saint-Germain en Laye.

 

Source:

L'Ecole de Paris1945-1965, Dictionnaire des peintres. Lydia Harambourg. Collection Ides et Calendes
 

Les oeuvres de l'artiste
sur le site

Aquarelle sur Papier
160 €
Gouache sur Aggloméré
1200 €
Gouache sur Toile
1200 €