André Mériel-Bussy

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1902-1984

André Mériel-Bussy (voir œuvre sur notre site) est un artiste peintre, graveur, aquarelliste, fresquiste et décorateur français né le 11 janvier 1902 à Fougères.

Une culture familiale : l'art et la Bretagne.

André Mériel-Bussy est né dans une famille de forte culture bretonne et artistique. Un de ses cousins germains, Yvon Le Marc’hadour est un chanteur et acteur qui participe au renouveau de la musique bretonne et joue dans le premier long métrage parlé en breton. Grâce aux œuvres d’un de ses proches parents, Henri Jules Barjou, peintre-graveur et officier, André Meriel-Bussy découvre le dessin et l’aquarelle.

Une formation épanouissante

À dix-sept ans, Mériel-Bussy entre à l’Ecole régionale des Beaux-Arts de Rennes. Il y reçoit l’enseignement de Jeanne Malivel, une graveuse de renom, mais abandonne la gravure sur bois lorsqu’il est reçu aux Beaux-Arts à Paris en 1924. La formation qu’il y reçoit de Lucien Simon lui permet de développer une virtuosité dans le dessin, à côté d’un talent certain de coloriste.

La réussite parisienne

Mériel-Bussy entame une carrière parisienne prometteuse. Il est médaillé au Salon dès sa première participation en 1925, pour un émouvant tableau représentant "Un enterrement d'enfant à Séné". Cette toile fut achetée par l'Etat et se trouve actuellement au Musée des Beaux-Arts de Rennes.

André Mériel-Bussy. Enterrement d'enfant à Séné
Enterrement d'enfant à Séné©RMN 

Pendant sa scolarité aux Beaux-Arts, en 1926, l'artiste reçoit le prix Chenavard. Après sa sortie de l'Ecole, son travail lui vaut de nombreuses commandes. Il est choisi pour décorer le grand cintre de la Chapelle de la médaille miraculeuse à Paris. André Mériel-Bussyest sélectionné pour participer à l'Exposition universelle de 1937. Au Salon de 1939, il est médaillé d’or en peinture.

La Bretagne avant tout

Après la deuxième guerre mondiale, sa carrière se recentre géographiquement sur la Bretagne. Il expose régulièrement à Brest. Il participe au renouveau de l’art religieux breton, décorant de nombreuses églises à Brest, Rennes, Ouessant, etc.
Installé à Ploumaldézeau, il ouvre une galerie où il propose ses œuvres. Il se crée une deuxième signature, Marc’Hadour, pour peindre des scènes typiquement bretonnes (jeunes filles costumées à la bretonne, etc.) à l’aquarelle, à côté de ses compositions plus ambitieuses.

Il meurt le 29 octobre 1984 dans le Finistère, à Ploumaldézeau. Ses œuvres figurent dans les musées des Beaux-Arts de Rennes, de Vannes et de Brest. Il a pour fils l'artiste peintre Yves Mériel-Bussy (1934).

Les oeuvres de l'artiste
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