Catherine

Une jeune baigneuse aux seins nus se bronze au soleil, les gouttes d'eau brillant sur son corps bronzé. Cette photolithographie est tirée d'une huile sur toile de Christine Fromentin. Non numéroté, signé, daté et titré par l'artiste, c'est selon toute vraisemblance un tirage unique. L'œuvre provient de la dispersion du fond de la galerie Lavignes-Bastille.

Le choix de ce sujet est très représentatif de l'hyperréalisme : c'est une fidèle interprétation de la réalité, mais rendue irréelle par la précision des détails : les gouttes d'eau sont quasi invraisemblables dans leur perfection; le collier d'argent rajoute un détail de sophistication extrême qu'aucune baigneuse soucieuse de son bronzage ne porterait dans le monde réel.

Le courant pictural qui au XXeme et XXIeme siècle vise à la reproduction du réel à l'identique et plus encore s'est appelé hyperréalisme (ou superréalisme dans les pays anglo-saxons) dans le cours des années soixante et soixante-dix. On le nomme plutôt photoréalisme maintenant, afin de rendre hommage à l'utilisation de la photographie par les peintres comme base préparatoire de leur travail.

Vous pouvez aussi retrouver ce tableau dans notre thématique Le nu féminin.