Antoine de Castellane
Antoine de Castellane est un artiste peintre, dessinateur, aquarelliste, et lithographe français qui naît à Paris en 1934.
La conquête du droit de créer
Antoine de Castellane a mis de nombreuses années avant de se consacrer à la création artistique. Élevé dans une tradition aristocratique classique, il exerce plusieurs métiers avant de répondre à sa vocation de peintre, en 1967.
Une abstraction ancrée dans le sujet
Les premières expositions d’Antoine de Castellane révèlent une peinture abstraite très puissante. Les couleurs sont intenses et, d’une toile à l’autre, passent du sombre au clair. Les effets de matière rythment la toile. L’artiste laisse cependant apparaître le sujet qui a présidé à son inspiration. L’abstraction pure n’est pas son but. La figuration n’est jamais loin.
La représentation de l’être humain
Antoine de Castellane change radicalement de style et de palette vers la fin des années soixante-dix. Il peuple alors ses toiles de silhouettes humaines aux grands yeux ouverts sur l’infini. Les couleurs s’éclaircissent, les tonalités deviennent joyeuses.
La nature prend le premier rôle
Au contact de la Sologne où il vit et travaille, Antoine de Castellane épure de manière drastique son domaine de création. Il traverse une période qu’il nomme « Arborescere » où son seul sujet est une nature anthropomorphique. Il produit une œuvre uniquement dessinée, le plus souvent à l’encre de chine, à l’ambiance fantasmagorique. Parmi ces encres se nichent quelques abstractions.
L’aboutissement du style de l’artiste
Lorsqu’il revient à la peinture à l’huile, Antoine de Castellane reste figuratif. Ses tableaux sont une synthèse de toutes ses expériences passées. Il y ajoute le portrait, souvent imaginaire, qu’il traite de manière poétique et pleine d’empathie. En 2017, la galerie parisienne 1831 lui consacre une exposition pour ses cinquante ans de peinture.
Il est mort le 3 février 2022, à l’âge de 86 ans.
La photographie d'Antoine de Castellane est tirée de l'article nécrologique publié par Seth B Leonard on Eurohistory