Gisèle Prassinos
Gilberte Prassinos est née en 1920 à Constantinople, dans une famille intellectuelle éprise des arts. La famille fuit la Turquie pour s'installer à Nanterre quand Gisèle a quatre ans et son frère Marion huit. Ils vivent dans une situation financière précaire et Gisèle se réfugie dans son imagination.
Les poèmes automatiques.
A l'age de quatorze ans, après avoir expérimenté un choc visuel, elle se met à écrire des poèmes en écriture automatique. Son frère Mario la met en contact avec le groupe des Surréalistes, qui accueillent la jeune fille comme la démonstration de leurs théories sur la femme/enfant connection avec l'imaginaire et le monde inconscient.
La création d'une oeuvre littéraire adulte
Gisèle Prassinos sort peu à peu de la position chosifiée qui était la sienne dans le groupe d'André Breton et se met à construire une oeuvre littéraire personnelle, abandonnant l'écriture automatique pour des livrer des visions plus personnelles et plus construites.
L'entrée en peinture
Dans le courant des annèes soixante, Gisèle Prassinos commence à doubler ses travaux d'écriture par une démarche picturale de plus en plus prenante. Elle replonge dans un univers surréaliste, réexpérimentant la création automatique, mais cette fois avec des pinceaux. Elle travaille les collages et l'art textile, créant des livres d'artistes où elle mèle ses textes et ses tentures ou ses dessins.
Gisèle Prassinos meurt en 2015
A consulter : l'article des Atamanes sur Gisèle Prassinos : le destin de la femme-enfant surréaliste ( à venir sur le site)