Trois danseuses

Trois danseuses au corps dénudé sont évoquées par des traits à la fois délicats et robustes, sur un fond d'un coloris subtil, évoluant entre le bleu d'un ciel pâle et le gris-bleu de l'ardoise.

Cette gravure appartient à la période pendant laquelle Eric Dalbis s'inspire de la Renaissance italienne. Sa palette a évolué alors vers des coloris doux, composés de couches successives superposées. Le trait mordu à l'eau forte évoque la superposition des époques, de la Renaissance réveillant la Rome antique puis venant hanter les rêves de l'artiste contemporain. Le modèle féminin danse avec une grâce envoûtante, qui se retrouve dans les danseuses qui l'accompagnent. À moins que ces corps troublants ne soient que des doubles d'elle-même, ou l'image rémanente de sa propre silhouette.

Cette eau-forte sur papier teinté fait partie d'une série réalisée par l'artiste pour un portfolio de 40 estampes intitulé : Heureux le visionnaire dont la seule arme est le stylet du graveur. Elle a été tirée par l'atelier Pierre Lallier à Paris. Cette œuvre est la douzième d'un tirage d'épreuves d'artistes en comprenant douze. Elle est encadrée par une baguette de chêne brut contemporaine, et montée avec un passe-partout. Elle n'a pas été examinée hors de son cadre.

Vous pouvez aussi retrouver ce tableau dans notre thématique Le nu féminin.