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Tuileries incendiées.
Signé en bas à droite du tampon Ferrier et Lecadre
Les Tuileries après l'incendie de 1871 : Ruines de la salle des Maréchaux. Devant une colonnade aux stucs éventrés par la chaleur, les gravats s'amassent sous les plafonds brûlés jusqu'à la dernière lambourde. Il s'agit d'un tirage albuminé signé du tampon humide des photographes Ferrier et Lecadre. Il provient de la collection Georges Sirot.
Dès que le son des fusillades de la Commune s'éteint, le tourisme reprend ses droits et les Anglais reviennent visiter Paris. Les curieux ne se pressent plus aux bals du Second Empire, mais visitent les ruines des bâtiments détruits par les émeutiers. Dans les vitrines des photographes de renom sont exposés des tirages représentant les restes des monuments dévastés.
Les acquéreurs britanniques de ces photographies cherchent-ils, à travers ces témoignages de destruction, à se rassurer sur la prospérité de leur pays ? Ou bien sont-ils simplement frappés par la beauté des ruines et la qualité artistique des prises de vues ? Pour en savoir plus, lisez notre article "Le premier reportage photographie : lorsque Paris brûlait".
Ci-après la Salle des Maréchaux telle que représentée sur une aquarelle de Fortuné de Fournier.
Vous pouvez aussi voir une reconstitution en couleurs de cette aquarelle sur la photographie Incendie des Tuileries. Le salon Rouge.