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Ballerines
Signé en bas à gauche,
Les danseuses du corps de ballet de l'Opéra Garnier, à Paris, répètent sur pointes en tutu romantique. Cette oeuvre du XXème siècle est encadrée dans une caisse américaine noire à bord mouluré.
Ballerines de Lalaume-Dupré est présenté en accrochage avec La collerette blanche, un arlequin bleu peint par Franck L.
Un rêve de danse, voilà ce que nous livre ici le pinceau de Lalaume-Dupré. Dans cette toile, l'artiste se laisse porter par son évocation et transcrit sur la toile un rêve à demi éveillé où se mêlent suggestions et souvenirs :
- souvenirs des grands maîtres qui ont traité les même sujet, d'Edouard Manet à Marcel Cosson ;
- souvenirs des salles de répétition de l'Opéra Garnier : les fameuses fenêtres circulaires de la grande salle se confondent avec les trois lucarnes d'une plus petite salle, nous sommes bien à Garnier, mais un Garnier suggéré et déformé par le rêve.
Et les danseuses se déplacent sur pointes dans un océan de lumière comme si les projecteurs inondaient le parquet de leur magie. Leurs chaussons sans contours se confondent avec l'espace qui les entourent, comme si les atistes étaient quasi désincarnées. Les tutus aussi sont irréels, diaphanes et courts, marqués par une touche appuyée, comme si ils étaient faits de neige plutôt que de tulle.
Le coloris jaune qui est une marque du peintre se teinte de roses et de rouges rabattus, et l'ambiance colorée renforce encore l'ambiance onirique de l'oeuvre.